Le projet d’enfouissement à Bure face à une explosion des coûts : quelles conséquences?

Une augmentation alarmante des coûts #

Les dernières prévisions suggèrent désormais un coût pouvant atteindre 45 milliards d’euros.

La gestion des déchets nucléaires, essentielle pour la sécurité à long terme, se heurte à des défis financiers et techniques imprévus, exacerbant les inquiétudes des citoyens et des experts.

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Les responsables du financement #

EDF, Orano et le CEA, les principaux producteurs de déchets, sont désignés pour supporter les coûts du projet selon le principe pollueur-payeur. Cependant, leur statut majoritairement public amène indirectement l’État à prendre part au financement.

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L’Etat, ayant fixé la première estimation, se retrouve confronté à une réalité financière difficile à gérer, malgré les tentatives d’optimisation du projet pour réduire les coûts.

Les implications à long terme #

L’augmentation des coûts questionne sur la viabilité à long terme du stockage des déchets nucléaires. La fermeture du site n’est pas prévue avant 2170, et les coûts pourraient encore évoluer.

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Les experts et citoyens expriment des inquiétudes quant à la sécurité et l’efficacité du site sur une aussi longue période, soulignant l’importance de solutions durables et sûres.

Prochaines étapes et décisions #

Une révision du budget est prévue d’ici la fin de 2025, après consultation de l’ASN et des producteurs de déchets. Cette étape est cruciale pour la poursuite ou l’adaptation du projet.

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Le calendrier des travaux reste incertain, avec une validation possible de l’autorisation de création entre 2027 et 2028, tandis que l’enfouissement des premiers déchets n’est prévu que pour 2050.

• Coût initial : 25 milliards d’euros.
• Coût révisé : jusqu’à 45 milliards d’euros.
• Principaux financiers : EDF, Orano, CEA.
• Impact fiscal estimé : +/- 7,4 milliards d’euros.

Le projet Cigéo à Bure représente un défi sans précédent par sa durée de 150 ans, sa surface de 665 hectares au sol et 250 kilomètres de galeries souterraines. — Gaëlle Saquet, secrétaire générale de l’Andra