Un redémarrage sous haute surveillance #
Ce redémarrage, réalisé à 20h30, a permis d’atteindre 90 mégawatts, soit environ 5,5 % de la capacité nominale prévue de 1.620 mégawatts.
Cette réintégration au réseau n’est que le début d’un long processus qui s’étendra sur plusieurs mois, incluant de nombreux tests et ajustements. La montée en puissance se fera progressivement, avec des paliers à 20 %, 60 % et puis 80 %, avant d’espérer atteindre la pleine capacité d’ici l’été 2025.
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Les défis d’un chantier monumental #
Le projet de l’EPR de Flamanville a été initialement budgété à 3,3 milliards d’euros en 2004. Cependant, divers problèmes techniques et des soudures défectueuses ont fait grimper la facture à 23,7 milliards d’euros, selon un rapport de la Cour des comptes de janvier 2025.
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Les retards accumulés ont également été significatifs. Prévu pour être opérationnel en 2012, le réacteur n’a été connecté au réseau que fin décembre 2024. Ce retard spectaculaire témoigne des nombreux défis rencontrés, y compris une gouvernance parfois chaotique entre les différents acteurs du projet.
L’importance de la sûreté nucléaire #
La sûreté est au cœur des préoccupations de l’EPR de Flamanville 3. Chaque phase du processus de démarrage est rigoureusement surveillée par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), qui valide plus de 1.500 critères de sûreté avant de permettre la progression vers le palier de puissance suivant.
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Cette surveillance continue garantit que le réacteur fonctionne dans les conditions optimales de sécurité, un aspect crucial pour la confiance du public et la réussite du projet.
Perspectives futures pour l’EPR de Flamanville #
Si le démarrage de l’EPR de Flamanville 3 se poursuit comme prévu, il représentera un ajout significatif à la capacité nucléaire de la France. La production stable et à pleine charge de l’EPR est attendue avec impatience, car elle jouera un rôle clé dans la réduction de la dépendance aux énergies fossiles.
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Le succès de cette entreprise pourrait également renforcer la position de la France en tant que leader dans la technologie nucléaire moderne, malgré les défis initiaux et les retards subis.
- Redémarrage initial à 90 mégawatts
- Montée progressive en puissance
- Surveillance continue par l’ASNR
- Importance capitale de la sûreté nucléaire
- Impact potentiel sur la réduction des énergies fossiles
Le démarrage initial d’un réacteur est un processus long, étendant sur plusieurs mois, impliquant de multiples arrêts et redémarrages. – EDF
