Un défi de taille pour l’Afrique #
Cet engagement, baptisé « Mission 300 », est soutenu par plus de 50 milliards de dollars de financements. Cependant, 600 millions d’Africains restent privés d’électricité, un droit pourtant fondamental.
Cette situation est exacerbée par des déficits de production énergétique criants, malgré des ressources naturelles abondantes. Comparativement, l’Afrique a inauguré moins de 5% des capacités de production électrique mises en service par la Chine en un an sur les cinq dernières années.
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Les stratégies d’électrification #
Des pays comme le Maroc et le Kenya montrent l’exemple avec respectivement 75% et 80% de leur électricité issue de sources renouvelables. Cependant, la majorité du continent peine encore à développer des stratégies d’électrification efficaces. En réponse, douze nations, dont le Tchad et la Zambie, ont présenté à Dar es Salam leur « pacte énergétique national » pour 2025 et 2030.
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Une stratégie continentale pourrait s’articuler autour du développement des énergies renouvelables, de l’amélioration des infrastructures de réseau et de solutions hors réseau, favorisées par les bailleurs de fonds internationaux.
Investissements nécessaires et solutions innovantes #
La mise en place de nouvelles infrastructures énergétiques nécessite des investissements colossaux pour moderniser les réseaux existants et réduire les pertes d’énergie. Parallèlement, il est crucial d’interconnecter les réseaux électriques à travers le continent pour créer des pôles régionaux de distribution d’énergie.
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Le développement de solutions hors réseau joue également un rôle clé. Ces systèmes permettent de fournir de l’électricité à bas coût aux populations isolées, contribuant ainsi à une électrification plus équitable et durable.
Des exemples concrets de progrès #
Le Bénin et la Côte d’Ivoire illustrent les progrès réalisables grâce à une planification efficace et à l’engagement international. Le Bénin, avec l’aide de l’AFD et la BAD, développe des réseaux de distribution et installe des centrales photovoltaïques, tandis que la Côte d’Ivoire s’oriente vers une électrification universelle et un mix électrique enrichi en renouvelables d’ici 2030.
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En outre, ces pays participent au réseau ouest-africain (WAPP), qui a permis de réaliser des progrès significatifs en interconnectant les infrastructures énergétiques régionales.
- Engagement des chefs d’État africains pour connecter 300 millions de personnes.
- Développement des énergies renouvelables comme l’hydraulique et le solaire.
- Investissements dans les infrastructures de réseau pour moderniser et interconnecter.
- Mise en place de solutions hors réseau pour atteindre les communautés isolées.
« L’électrification de l’Afrique n’est pas seulement une question d’infrastructure, mais aussi d’accès équitable à l’énergie pour tous. »
Très intéressant cet article, mais comment s’assurer que les fonds seront utilisés à bon escient? 🤔